Jean Jouzel a présenté ce jeudi 27 septembre les conclusions du groupe de travail numéro 1 sur le changement climatique, qu'il présidait dans la cadre de la première phase du Grenelle de l'environnement.
La conférence de presse présentée par le Ministre d'Etat à l'écologie et au développement durable avait pourtant bien commencé pour les partisans de l'éolien. Le petit jingle vidéo introduisant la thématique du groupe 1 montrait clairement une grande éolienne. Nous avons pourtant l'impression que l'éolien est un grand oublié de cette présentation, ainsi que du rapport de synthèse du travail du groupe.
Ce rapport de synthèse propose de très bonnes mesures dans le domaine des transports et de l'habitat ; des mesures qui sont courageuses et qui peuvent être efficaces. Bravo ! A contrario, le volet énergétique a été à peine esquissé, comme si l'ombre de la source majoritaire d'électricité en France était si effrayante qu'on ne pouvait parler de production d'énergie que du bout des lèvres. Ce rapport parle des énergies renouvelables au futur, alors qu'elles sont déjà là au présent, en particulier grâce aux éoliennes. Et pourtant, ce n'est pas faute d'être ambitieux : le groupe de travail vise 25 % d'énergies renouvelables dans la consommation finale d'énergie en 2020 (alors que l'objectif officiel est aujourd'hui de 20 %).
Pour tendre vers ces objectifs, l'éolien n'est pas une énergie renouvelable parmi d'autres, c'est l'énergie renouvelable dont la technologie est disponible aujourd'hui à un prix abordable et qui doit continuer à être installée dans les secteurs favorables sur terre comme en mer.

Bandeau du site Internet du journal Le Monde pour illustrer le Grenelle de l'environnement

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