La France commencerait-elle à rattraper son retard en terme d'utilisation de l'énergie éolienne ? En ce début d'année 2007, c'est le moment de faire des voeux et les chiffres parus dans le dernier "Windpower Monthly" (janvier 2007) sont porteurs d'espoirs. Selon leurs estimations, en 2006, la France aurait été le troisième marché européen de l'éolien (très loin toutefois derrière l'Allemagne et l'Espagne). Mais en paraphrasant Pierre Dac, on pourrait également dire que " partis de rien, arrivés à pas grand chose, nous n'avons de merci à dire à personne ". Effectivement, il ne faut pas oublier que si la France est le deuxième pays d'Europe en matière de potentiel éolien, elle est encore le dixième au  niveau de la production.

Elle bénéficie donc d'une bonne marge de progression.

Planète éolienne se réjouit, certes, de la progression observée en 2006 . Mais cette progression quantitative doit également s'accompagner d'une progression qualitative. On observe en effet que certaines contre-références de parcs éoliens "plombent" le développement maîtrisé de l'éolien sur les territoires où ils sont situés.

Il convient donc de renforcer la vigilance pour accompagner une dynamique de l'éolien s'appuyant sur des associations locales. C'est un des objectifs majeurs de Planète éolienne pour la nouvelle année.

L'équipe

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